BIZAN

par amasauce

56, rue Sainte-Anne, 75002 Paris.
M° : Quatre-Septembre, Bourse, Pyramides.
Tel : +33 1 42 96 67 76
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 22h30. Fermeture le dimanche, lundi et jours fériés.
Menus midi : 30-40 euros. Menus soirs : 70-85 euros. Accords mets/sakés (18 euros le midi, 40 euros le soir.)
Découvrez le dossier « les 100 meilleurs restos de Paris » pour le magazine Time Out (auquel j’ai participé et dont Bizan fait partie) en cliquant ici.

On connaissait déjà la rue Saint-Anne comme repère inconditionnel des tables japonaises en tout genre à Paris – sauf que s’il fallût n’en choisir qu’une seule, sans doute aurait-ce été celle-ci. Rho oui.

Sobre dans son minimalisme, chic dans sa discrétion – devant chez Bizan, les passants mal renseignés fusent sans faire attention. Et pourtant, cette insoupçonnable pépite nippone est une véritable perle du Japon. (Au sens propre, n’est-ce pas – fort heureusement, le restaurant n’est pas fait de tapioca.)

Au comptoir ou à l’étage, on y savoure une cuisine subtile, préparée avec précision : de cet étonnant sashimi de maquereau grillé, condiment yusukoshu; à cet impeccable assortiment de sushis (avec mention spéciale pour la ventrèche de thon) et à teinter, d’un geste aussi délicat que celui de Yosa Buson (le peintre et poète japonais, espèce d’inculte à la noix,) de sa sauce soja au pinceau.

Et pour ceux qui hésiteraient entre sushis et sashimis, choisir cet explosant chirashi : un lit de riz vinaigré sur lequel repose le poisson, parsemé de sa poudre de crevettes – et servi dans son élégant coffret, façon boîte à bijoux (de famille.)

Côté boissons, pas question ici de rompre avec la tradition : chaque menu est donc à arroser d’une (ou plusieurs) des quarante variétés de saké de la maison; et pour les petites natures, d’un thé vert au riz soufflé.

Et même si les vraies baguettes manquent à l’appel et que la simplissime déco mériterait un petit coup de pinceau (de peinture blanche, n’est-ce pas, pas de sauce soja) – Bizan offre définitivement à Paris une aussi agréable qu’incontournable parenthèse de Japon.

(J’ai été sage cette-fois : pas un gros mot, pas une blague lourde, j’avoue que moi-même je n’en reviens pas.)

ENTREES

CHIRACHI

SUSHIS

MOCHIS CHOCOLAT

SUSHIMAN

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2 commentaires

Tiff 18 mars 2014 - 19 h 13 min

Superbes photos, qui donnent vraiment envie d’essayer!!!!

;))

http://mabulledepensees.blogspot.fr/

Répondre
margaux grosman 29 avril 2015 - 17 h 33 min

ALors, testé et approuvé ?

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