PLAYTIME

5, rue des petits hôtels, 75010 Paris
M° : Poissonnière, Gare de l’Est, Château Landon
Tel : 01 44 79 03 98
Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 14h30 et de 20h à 22h (le lundi service du midi uniquement.) Fermé le week-end.
Menu midi entrée/plat ou plat/dessert : 22 euros.
Menu midi entrée/plat/dessert : 30 euros.

 «Dénicher un resto à la cuisine irréprochable, au cadre agréable, au staff souriant et à l’addition pas trop salée, c’est un peu comme chercher une coquille Saint-Jacques déjà poêlée au fond du lac Léman un soir de printemps (…)» Dîtes moi si j’ma trompeï, mais tel fut le constat d’Amasaucette lorsqu’en quête de surprenantes tablées, la gourmette accouchât de son bébeï.

Et au passage, elle assume pleinement le self-kiff de s’auto-quoter.

Anyway, j’ai l’honneur de vous annoncer que j’ai enfin trouvé mon bonheur au détour d’un déjeuner: ça s’appelle Playtime et aussitôt attablée, toutes mes quêtes et requêtes d’apparence basiques  – mais pourtant si rares à combiner – y furent exaucées.

Dans cette adorable cantine rétro au mobilier fifties et à la déco scandinavisée, le rapport qualité/prix frôle le parfait : ici, le service est niquel-chrome et le repas épanouissant de créativité, malgré une addition étonnamment sucrée (de 22 à 30 euros le menu déjeuner.)

Assiette après assiette, on se laisse séduire par Jean-Michel Rassinoux et sa cuisine franco-fusion aux accents tantôt maghrébins, tantôt japonais : gage de fraîcheur, la carte épurée (mais néanmoins consensuelle) change chaque jour au gré du marché.

Ce midi-là, au déjeuner : de fondants makis haddock et Granny en entrée, suivis d’un sauté de bœuf haut-perché façon tajine de mémé joliment dressé – quant au magret de canard au saté dans son bouillon thaïlandais : un doux moment de prospérité. Côté desserts, ce délicat savarin chocolat à l’espuma de mangue, ou le nougat glacé.

Bref, si le Michelin a ses fameuses étoiles et ses critères que l’on connaît, je décerne à Playtime un cœur rose bonbon Amasaucé – témoignage de la satisfaction qu’il m’a procuré, en toute modernité.