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LES BASES DE L’ALIMENTATION AYURVÉDIQUE ILLUSTRÉES PAR VELOUTÉ RÉCONFORTANT AUX DEUX TOMATES, CRÈME DE COCO, CORIANDRE ET ÉPICES BIENFAISANTES : TRIDOSHIQUE (ÉQUILIBRE LES TROIS DOSHAS) – VEGAN – PRÊT EN 35 MINUTES.

par margaux grosman

UNE ALIMENTATION SUR-MESURE

Préventive, la médecine ayurvédique perçoit l’alimentation comme l’un des socles de notre santé et de notre bien-être : elle offre une vision unique de la nutrition basée sur notre constitution individuelle de naissance, appelée « dosha ». Ainsi, nous ne mangeons pas uniquement pour nourrir notre corps selon les préceptes d’une alimentation saine : nous choisissons des aliments adaptés à notre dosha, qui diffère selon les individus et peut se trouver en état de déséquilibre.

Il convient donc de le rééquilibrer au travers des divers outils, parmi lesquels l’alimentation sur-mesure par dosha, pur ou combiné, mais aussi la dépollution psycho-généalogique et karmique (étude des blocages liées aux vies antérieures), l’astrologie médicale (jyotish), le yoga, les respirations… : nous agissons ainsi sur l’alignement du triptyque corps-âme-esprit, autant de « nourritures » que je vous propose en consultation.

Il existe trois énergies vitales principales : nous identifions votre constitution lors de la première consultation. Parce que l’ayurveda considère que nous sommes une reproduction macrocosmique de l’univers et de ses éléments Terre-Air-Eau-Feu-Espace, les profils Pitta (entre le feu et l’eau), Vata (entre l’air et espace) ou Kapha (entre la Terre et l’Eau) requièrent une alimentation adaptée pour être au plein potentiel de leur état d’équilibre.

Nous choisissons alors nos aliments en fonction de leur goût, appelé « rasa« , de leur carte d’identité nutritionnelle (chaque aliment possède son propre « passeport » ayurvédique), et de leurs effets sur le corps et l’esprit : les aliments augmentent ou diminuent les cinq éléments, plus ou moins présent au sein du profil doshique de l’être humain, qu’il soit ou non en état de déséquilibre. Il n’existe d’ailleurs pas de maladies en ayurvéda : on parle de déséquilibres.

Aussi, comme le font les japonais centenaires d’Okinawa, l’Ayurvéda (qui signifie « science de la longévité », en sanskrit) recommande de manger afin que l’estomac soit composé pour moitié de matières solides, pour un quart de matières liquides et pour un quart de rester vide. Il faut donc boire et se nourrir à 75% du sentiment de satiété : je vous confirme que mes 7 ans d’études furent intenses, surtout au moment d’assimiler la carte d’identité de chaque aliment :’)

L’IMPORTANCE DES ASSOCIATIONS ET DES MODES DE CUISSON

A la manière de la chrono-nutrition, la médecine ayurvédique prône les bonnes associations au bon moment. Les aliments lourds, comme le goût sucré (même des fruits) sont consommés en début de repas, lorsque les acides gastriques sont suffisants et afin que le sucre ne se mélange pas aux autres aliments : par macération dans l’estomac, le sucre se transforme en alcool.

Outre les épices pour aider à la digestion, les saveurs amères ou astringentes (endives, salades, radis…) sont prises en fin de repas.  La cuisson des aliments se fait à feu doux, pour que les nutriments soient conservés et que les aliments soient facilement digérés et assimilés. 

Pour les légumes, le mode de cuisson à l’étouffée est privilégié : la cuisson à l’eau ou à la vapeur convient surtout aux constitutions Pitta, car l’eau calme le feu, mais aussi aux Vata, car elle leur apporte de l’humidité. Plus desséchante, la cuisson au four convient mieux aux personnes de profil Kapha.

L’Ayurveda recommande également la cuisson au gaz plutôt qu’électrique, car la flamme permet de cuire les aliments avec plus d’homogénéité tout en offrant les qualités de l’élément Feu. À contrario, les aliments surchauffés ou brûlés perdent leur intérêt nutritionnel.

L’ALIMENTATION VATA

Les constitutions Vata doivent privilégier les saveurs douces, acides et salées : ils manquent de Terre, d’Eau et de Feu.

Il est aussi recommandé pour Vata de manger chaud. Si la saveur douce et sucrée nourrit et contrebalance la sécheresse de Vata, la saveur acide, grâce à sa richesse en Feu, réchauffe son corps aux extrémités souvent froides. La saveur salée, qui combine le Feu et l’Eau, évite le dessèchement. Vata doit cependant éviter la saveur amère (qui refroidit l’organisme), la saveur piquante (qui amène un excès de chaleur trop brutal) et la saveur astringente (qui diminue l’Eau de ce dosha souvent déshydraté).

Côté céréales et les légumineuses :

Les blés anciens, comme l’épeautre ou le petit épeautre, sont recommandés : ils contiennent moins de gluten que le blé raffiné, qui peut perturber la digestion. Comme le riz, l’avoine est un aliment de choix pour VataAvec leur Agni (feu digestif) plutôt faible, il leur est en revanche conseillé d’opter pour des petites portions de légumineuses (lentilles, pois cassés…) car elles engendrent des désordres digestifs, un phénomène principalement Vata. Les légumineuses recommandées pour Vata sont les lentilles vertes et les fèves.

Côté légumes :

Pour ne pas se déséquilibrer, les constitutions Vata supportent mieux les légumes cuits, plus digestes que les légumes crus dont les propriétés combinent sécheresse, froideur et à rugosité. Il est recommandé pour Vata de manger des asperges, des betteraves, des carottes cuites, des concombres, des courgettes ou des épinards cuits, mais d’éviter tous type de choux (qui augmentent l’Air).

Côté fruits :

Les constitutions Vata doivent privilégier des fruits sucrés et nourrissants (abricots, poires, figues, ananas, banane mûre, cerises, kiwis mûrs, oranges, pommes cuites…) et limiter les consommations de fruits trop amers ou astringents, comme les cassis, les groseilles, les myrtilles et certains agrumes. Consommer les fruits avant ou entre les repas, et préférablement les faire cuire, est suggéré pour éviter d’augmenter l’élément Air dont Vata est déjà gorgé.

Côté épices :

Les épices sont recommandées pour stimuler le faible Feu digestif des Vata. Malgré les fausses croyances, «épices» ne veut pas dire «épicé» : au contraire, manger trop relevée ne convient pas aux constitutions Vata, parfois sujets aux diarrhées ou à la constipation. Il est donc conseillé pour Vata de relever le goût de ses aliments et de ses plats avec de la cardamome, du clou de girofle, du cumin et du gingembre : ils doivent cependant limiter le piment !

L’ALIMENTATION PITTA

Les constitutions Pitta doivent privilégier les saveurs amères, douces et astringentes : ils manquent d’Air, de Terre et d’Espace.

Pour Pitta, la saveur sucrée est recommandée afin de ralentir l’excès d’activité de ce dosha et de réduire l’acidité dans l’organisme. Elles doivent aussi veiller à consommer des aliments consistants pour nourrir leur Feu intérieur : la saveur amère convient à ces fonctions biliaires et hépatiques. Comme la saveur amère, la saveur astringente leur est conseillée pour réduire les inflammations auxquels ils sont sujets.

Contrairement aux personnes Vata qui mangent de la nourriture chaude pour réchauffer leur organisme, Pitta peut consommer une nourriture à température ambiante, des crudités et des boissons fraîches (mais pas glacées). En revanche, elles doivent éviter les saveurs acides, piquantes et salées, qui augmentent le Feu et l’Acidité : elles devraient donc limiter les plats épicés et pimentés.

Côté céréales et les légumineuses :

L’orge est la céréale de prédilection des Pitta, car elle est refroidissante et aide à réduire l’acidité dans l’estomac. Le riz permet aussi de calmer le Feu Pitta. L’avoine et le blé sont également recommandés : leur nature dense convient au feu digestif intense des constitutions Pitta. Avec leur transit actif, contrairement à Vata et à Kapha, Pitta peut consommer des légumineuses : notamment les lentilles noires, les pois chiches, les haricots mungo et les haricots azuki avec modération, car trop de légumineuses augmente l’acidité.

Côté légumes :

Pitta peut manger des légumes sucrés, amers et astringents, qu’ils soient consommés crus ou cuits : ce dosha mise donc sur les artichauts, les asperges, les betteraves cuites, les brocolis, les carottes cuites, le céleri ou les patates douces. En revanche, elles doivent éviter les légumes âcres, réchauffants, épicés ou acides, comme l’ail, le piment et les oignons. Elles doivent aussi limiter les tomates, les aubergines et les poivrons.

Côté fruits :

Les fruits juteux, sucrés et âcres (banane, orange…) sont recommandés pour Pitta, qui doit limiter les fruits aigres et acides, comme les raisins verts et le pamplemousse. Ils peuvent consommer des abricots sucrés, de l’ananas, des cerises, des fraises, des fruits rouges ou de la mangue mûre.

Côté épices :

Attiré par ce qui lui ressemble, Pitta adooooore l’alcool et les plats épicés et très salés qui stimulent leur Feu intérieur, bien qu’ils déséquilibrent leur constitution. Incorporer des épices (pas trop piquantes !) à leurs repas, comme la cannelle, le cumin, le curcuma, la menthe et le safran convient, mais les piments et les poivres sont à limiter.

L’ALIMENTATION KAPHA

Les constitutions Kapha doivent privilégier les saveurs piquantes, amères et astringentes : ils manquent de Feu, de Air et d’Espace.

Consommés à chaque repas, les goût piquants, amers et astringents relancent l’activité des fluides et aident le foie paresseux des Kapha. Le goût piquant, quant à lui, augmente immédiatement le Feu (qui compense l’excès d’Eau de ce dosha) et améliore la circulation sanguine. Les Kapha adooooorent la chaleur, qui facilite leur digestion. Ils peuvent aussi miser sur le goût astringent, qui assèche l’organisme et équilibre ainsi l’excès d’humidité.

Côté céréales et légumineuses :

Parmi les céréales qui réchauffent et assèchent, l’orge, de nature légère, est recommandé. A la fois astringent, sec, chaud et léger, le maïs est aussi à privilégier, tout comme le sarrasin, le millet et le seigle, qui rassasient et facilitent la digestion. Parce que les légumineuses sont difficiles à digérer pour les personnes Kapha, il leur est recommandé de les consommer avec modération, comme pour Vata : les pois chiches, les haricots rouges, les lentilles corail ainsi que les pois cassés sont conseillés.

Côté légumes :

Légers et détoxifiants, les légumes doivent représenter la majorité de l’alimentation des constitutions Kapha, souvent en surpoids. Les légumes amers, âcres et astringents les aident à gagner de l’énergie, à perdre du poids et à rester tonique : avec leur feu digestif faible, ils devraient fortement limiter voir éviter l’huile, mais et plutôt griller leurs légumes sans matière grasse ou les faire cuire à la vapeur. Sont recommandés les aubergines, les tomates, les artichauts, les choux, les légumes à feuilles vertes (comme les épinards) et les navets (qui augmentent l’Air et l’Espace dans le corps).

Côté fruits :

Les fruits légers, acides, astringents et très peu sucrés, comme les abricots frais, les canneberges, les cerises, les fruits rouges, et les pommes acides, sont recommandés pour les constitutions Kapha, qui ont tendance à prendre du poids facilement. Ils doivent donc se contenter d’un fruit par jour. Les fruits tropicaux, comme les bananes et les mangues, surtout mûres, ne leur conviennent pas du tout.

Côté épices :

Les épices, tout comme le goût piquant, sont essentielles pour Kapha : elles stimulent leur Feu Digestif trop faible et accélèrent leur métabolisme trop lent. Toutes les épices sont à privilégier, bien que ce dosha doive éviter de manger trop salé : le gingembre, la cannelle, la coriandre, le piment et le piment de Cayenne leur conviennent très bien.

Côté boissons :

Pour la médecine ayurvédique, purifier l’eau dans un contenant en cuivre toute une nuit permet de bénéficier des apports de ce métal tout en éliminant les métaux lourds et les particules indésirables. Autre rituel à adopter, boire de l’eau chaude tout au long de la journée pour réchauffer le corps en automne-hiver tout en renforçant le feu digestif.

VELOUTÉ RÉCONFORTANT AUX DEUX TOMATES, CRÈME DE COCO, CORIANDRE ET ÉPICES BIENFAISANTES : TRIDOSHIQUE ((ÉQUILIBRE LES TROIS DOSHAS) – VEGAN – PRÊT EN 35 MINUTES.

1 gros oignon blanc hâché

2 feuilles de Laurier

1 branche de thym

3 gousses d’ail

800g de tomates bios « à cuire »

50g de tomates cerises

500 ml de bouillon végétal

100 ml de crème de coco allégée

1 CAS de paprika

1 CAC de cumin

1 bouquet de coriandre

sel, poivre.

Sans une cocotte, on commence par faire dorer l’oignon avant d’ajouter les feuilles de laurier, le thym et la gousse d’ail hachée. On mélange bien pendant une minute, à feu moyen.

On ajoute les tomates bios, grossièrement coupées, et on verse le bouillon végétal. On ajoute ensuite les épices et on porte à ébullition avant de laisse mijoter 30 minutes, toujours à feu moyen, le temps d’une petite partie de cartes sur BetFirstcasino 🙂 Tout est une question d’équilibre !

Hors du feu, on mixe et on ajoute la crème de coco allégée. On servira le bouquet de coriandre ciselé.

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